jeudi 29 dembre ; dernier journee Louang Prabang et bus de nuit pour Vientiane

Jeudi 29 decembre

Dernier jour a Louang Prabang. Nous prenons en effet le bus de nuit ce soir a 18 h 30 pour la capitale Vientiane.

Comme la nuit precedente, la temperature a ete beaucoup plus clement et le matin est tres agreable.

Nous rencontrons un couple francais, 60 ans, juste a la retraite, qui voyage et qui aime beaucoup l’Asie. On echange avec eux un moment. Sur leur recommendation nous irons au musee d’art traditionnel et d’ethnologie, pas bien loin non plus de la ou nous sommes.

Avant de partir, nous descendons nos bagages et les laissons a la reception pour la journee.

Petit detour au demarrage pour voir ce que c’est “Utopia”, situe juste derriere notre guest house un endroit dont le gerant francais Fred, de la guest house de Chiang Mai, nous avait déjà parle.

C’est en effet un tres bel endroit dominant la riviere Nam Khan. On y mange on y boit, on s’y repose sur de confortables  transats sur une terrasse dominant les cultures et la riviere.

Petit musee derriere le marche, entrée 20.000 kips par personne adulte, toujours. Joli musee que ce musee d'art traditionnel et d'ethnologie, tout petit, mais avec d’interessantes explications sur le mariage traditionnel au Laos, l’art de la cour, les presentations, l’approbation des familles…

Nous faisons encore un tour a velo autour de la ville afin d’apprecier Louang Prabang tant cote riviere Nam Kham que cote Mekong.

C’est vraiment tres joli.

Pour notre dernier dejeuner ici, nous choisissons un restaurant au dessus de la riviere Nam Kham ou ils proposent  une fondue Laotienne. C’est du bouillon de poulet avec a cote des ingredients que l’on rajoute a la soupe etde la viande que l’on cuit au fur et a mesure sur le recipient de la soupe. Tres sympa.

Le monsieur parle un peu francais et l’on peut ainsi se faire expliquer comment cela fonctionne. On peut partager ce plat a deux ou trois facilement. On completera juste d’un riz frit.

On poursuit le tour de la ville, passons une nouvelle fois par les petites rues.

Nous ferons une halte dans les jardins de l'ancien palais royal, sur la route centrale, sans visiter cependant le musee.

Nous rendrons les velos vers 15 h 30.

Nous flemardons sur la terrasse du guest house.

16 h 45 : on m’a demande d’etre a 18 heures a la station de bus, aussi il faudrait partir maintenant.

Un tuk-tuk nous menera la-bas moyennant 30.000 kips ( c’est en fait moi qui ai dit le prix et la bizarement il accepte de suite). Il y a quand meme 2 kms au moins.

Nous arrivons vers 17 h 10. Nous voulions arriver en avance car a cote de la gare il y a le marche chinois ou nous voulons acheter deux ou trios paires de chaussettes. Etienne est encore plus rapide que moi pour exploser ses chaussettes.

Nous nous signalons d’abord aux employes de la compagnie de bus, leur confions nos bagages pur qu’ils les installment dans le coffer et posons nos affaires legeres a nos places. A la reservation, j’’etais le premier et j’avais reserve le premier rang. Je n’avais pas imagine etre autant au-dessus du poste de conduite. On me dit que le bus sera plein.

Maxime et Martina iront sur le marche chinois tandis qu’Etienne et moi restons a la station faire un tour des stands.

On peut manger, grignoter, acheter a emporter… Au bout d’un moment je decide de rejoinder le marche aussi. C’est vraiment juste a cote. Nous ne retrouverons jamais Maxime et Martina dans ce souk.

De retour a la station de bus nous nous retrouvons tous et decidons d’aller diner. Il est 17 h 50. Nous commandons a diner. Je comprends rapidement que le bus appelle les passagers. Je m’approche pour demander. Il est 18 heures. Le chauffeur me dit qu’il va partir d’ici a 10 mn, le bus va bientotetre plein a craquer. Quoi, les bus partent en avance dans ce pays? Je retourne dire cela a Martina et aux enfants en train d’attendre nos plats. La jeunefemme du restaurant semble avoir compris la situation sans que l’on n’ait rien dit. Elle nous propose de nous mettre nos plats dans des boites a emporter. Super. On achete en plus un sachet de gateaux frits a la noix de coco et on se dirige vers le bus. Comme celui-ci n’est pas equipe de toilettes ( bonjour le bus VIP, c’est bien pourtant ce qui est inscrit en gros dessus) nous courons aux toilettes de la gare. Il faut encore payer 2.000 kips par personne. C’est bien le moment de chercher des sous pour pisser, tiens !

On est dans le bus qui finalement ne partira pas avant 18 h 30, a l’heure tout de meme.

D'autres voitures chargent de precieuses marchandises.

On deguste nos plats a emporter a nos places respectives.

Il fait déjà nuit. Les phares du bus ne me semblent pas eclairer au mieux la route mais bon, j’ai peut-etre la vitre teintee a l’etage. Les autres vehicules, eux ne sont pas mieux lotis. Nombre de deux roués circulent la nuit sans aucun ecairage et on apercoit sur le cote de la route des silhouettes de gens pas mieux signalees. On m’avait dit au Maroc de ne pas rouler de nuit avec notre camping car. Ici je suis vraiment heureux de ne pas etre au Volant.

La route au depart n’est pas trop mauvaise. Cela tourne beaucoup. Nous traversons les montagnes que nous voyions autour de la ville. La situation se complique. On traverse de large bandes de routes meme pas asphaltees. On apercoit dans les phares du bus le cote de la route. Il y a de nombreux eboulis sur le cote, de la terre, des cailloux.. On tape on rebondit, le chauffeur essaye de trouver une trajectoire, un coup a gauche, un coup a droite.

Danns le bus, c’est tellement plein que des passagers voyagent sur des sieges en plastique dans l’allee central. Une personne est installee entre nos siege tout a l’avant.

De temps en temps le bus s’arrete, ne semble pas vraiment ou necessairement prendre de passage mais on voit quelques silhouettes dans la nuit courir vers des petits coins se soulager et remonter dans le busaussi vite qu’ils en etaient descendus.

Etienne parviendra a dormir un peu. Pour Maxime, ce sera un peu plus long. C’est vrai que ce n’est pas confortable. Nous trouverons une position, Maxime par terre et moi sur le fauteuil deux places.

23 h 30, nous procedons a une vraie halte a Kasi. Certaines personnes en profitent pour aller diner dans le restaurant de la station de bus ouvert tres tard en raison je pense des passages de bus tardifs.

On s’arretera ici 45 mn environ jusque vers minuit 20.

Je constaterai que nous transportons dans nos bagages un passager clandestin. Il s'agit en fait d'un des employes de la compagnie de bus qui avait recupere nos bagages au depart. On devrait le retrouver a l'arrivee, je pense.