Bienvenu a notre voyage en Thailande et Laos qui durera 4 mois en tout. Nous sommes partis en novembre et rentrerons en Allemagne, puis en France debut mars. Ce blog est notre moyen de rester en contact et de partager nos experiences. Nous sommes heureux de recevoir des commentaires et des retours, pour savoir que cela vous plait et que vous nous suivez.







vendredi 13 janvier 2012

mercredi 4 et jeudi 5 janvier : depart pour Thakhaek et 1ier joura Thakaek

Mercredi 4 janvier
On se leve de bonne heure pour se preparer pour notre depart. En fait on va bien faire durer le petit dejeuner. Nous discuterons longuement avec la dame japonaise. Nous aurons quelques e-mails a repondre. Quel piege ces ordinateurs.
On ne partira de l’hotel qu’a 10 h 05, on recupere un tuk-tuk qui nous charge 60.000 kips pour la course. Il nous faudra 30 mn pour rejoinder la station de bus. Le tuk tuk peine dans les montee, nous 4 avec nos bagages cela commence a faire un poids certainement.
On arrive a la gare de bus, south station. Nous n’avons pas de billet. On a de la chance, un bus part a 11 heures . J’achete rapidement nos 4 billets, 60.000 kips par personne. 335 km et cela devrait nous prendre 6 heures. Tiens c’est mieux que 11 h 30 pour 380 kms entre Louang Prabang et Vientiane. On verra.
On confie nos bagages. On a le temps d’aller au toilettes et d’acheter des sandwichs : 5.000 kips le sandwich. On achete de la papaya mure (couleur orange) a deguster de suite.
11 heures : On est a l’heure. Le bus est plein a craquer. En rentrant, j’ai bien note des tabourets en plastique au sol. Ils ne tarderont pas a etre occupes et poses dans la rangee du milieu.

On part effectivement a l’heure mais deux minutes après, surprise. On s’arrete déjà pres d’un marche. Et la, c’est le bus qui se tranforme en marche. Des gens viennent et repartent pour proposer des choses a manger. Une vraie criee. On repart bien 10 minutes après. On sort de Vientiane. 15 minutes plus tard, nouvelle pause, pour faire l’essence du bus cette fois-ci. On va bientot choisir la couleur des nouveaux rideaux pour la maison du chauffeur, si on continue.

La suite du voyage se poursuit plus regulierement. De temps a autre des arrets sauvages en campagne pour, comme toujours, voir les gens courir vers les roseaux et remonter dans le bus aussitot la commission faite. Nous en avons sollicite une, Etienne ayant une irresistible envie. Comment on demande a un chauffeur de bus de s’arreter parceque son fils doit faire pipi? Martina essaye de se fairecomprendre d’un voisin; pas gagne. Comme j’ai mon petit dic, je trouve le mot eton finit par sortir un accent comprehensible. Soudain, les voix s’elevent se transmettent le message  vers l’avant, on ne peut pas aller parler au chauffeur, trop de monde au milieu. Le chauffeur s’arrete enfin.  Il faut enjamber tout le monde pour sortir.
Les paysages traverses sont des rizieres mais on voit nombre de terres tres seches.


On retrouve des paysages plus vallonnes bientot. On quitte le Mekong un moment. On a de jolis coins, dommage que le paysage est bien envahi de sacs plastiques. C’est fou cet objet qui pollue irremediablement semble-t-il une bonne partie de la planete, notamment cette partie qui n’a pas vraiment les moyens de lutter contre.
Nous arriverons finalement vers 17 h 45 a Tha Kaek. On doit trouver un tuk-tuk pour le centre ville. Comme d’habitude, nous ne tardons pas a etre sollicites. Pour nous 4, on arrivera finalement a 50.000 kips en etant partis de 80.000. On monte avec 2 autres personnes qui etaient dans le bus egalement et qui rentrent chez elles croit-on comprendre. On croit que l’on va partir, mais non. On charger encore 2 adultes et deux enfants et des sacs de nourriture. On est 11 personnes sur ce tombreau a moteur.
On menera tout d’abord les dernieres personnes que l’on a prises, puis les personnes qui rentrent chez elles. Une discussion assez vive semble s’engager sur le prix. Nous repartons de nouveau. En fait, la station de bus est  a plus de 5 kms du Mekong. Alors, avec les detours… On manque de prendre une jeune femme d’ici  mais, alors que ses bagages sont charges et elle montee a nos cotes, elle parle du prix, je comprends qu’elle propose 10.000 kips mais que cela ne suffit pas. Elle redescend. Comme quoi, il n’y a pas que les touristes qui ont des problemes de prix. Meme les laotiens doivent negocier dur les prix.
On arrive finalement en centre ville, le tuk tuk nous laissera devant le Mekong Hotel. Martina visite une chambre. Cela ne convient pas. On poursuit un peu plus loin. Pas genial et pas propre. On revient sur nos pas, la Southidda guest house. Accueil agreable du monsieur, a signaler par rapport a ses confreres. Il ne pourra cependant nous proposer qu’une chambre a deux lits mais deux lits de 120. Martina et moi dans un lit de 120, cela ne fonctionne pas forcement.
On finira a l’Inthira hotel. On nous presentera une chambre bien spacieuse mais avec un seul grand lit d’1,80 m de large. Les prix du Lonely Planet sont encore un peu a cote puisque ce pays connait une inflation plus que galopante. 39 dollars la nuit pour la chambre avec terrasse au premier sur la rue. Comme on a assez tourne, on decide de rester ici, au moins une nuit. La chambre est vraiment pas mal, meme si on doit constater de ci de la quelques bricolages, fuite a la base du robinet..

Il est juste dommage que personne ne soit fichu ici, contrairement a Chiang Kong par exemple de nous proposer, quand je dis proposer c’est Plutot de repondre a notre demande, d’une couverture epaisse ou d’un petit matelas d’appoint pour les enfants. Nous dormirons donc a 4 dans un lit.
On ressortira diner au Kesone restaurant. Pas grand monde la non plus. Une dame parle plutot pas mal l’anglais, les employes pas du tout. La soiree est relativement fraiche.
On rentre a l’hotel. Nous appelons la France et mes parents.
La nuit est plutot peu confortable. Le lit est grand certes, mai a partager a 4 cela fait nettement moins confrotable.

Jeudi  5 janvier

Reveil a Tha Kaek. On n’a pas eu froid, cela est sur. De la a dire que l’on a bien dormi, c’est autre chose.
Martina n’est pas en forme ce matin. Nous allons, les enfants et moi, en bord de Mekong enregistrer un message pour Petra, la maraine d’Etienne, dont c’est l’anniversaire aujourd’hui. Nous dejeunons ensuite a l’hotel. Jus d’orange, tartine et pour les enfants prennent une salade de fruits frais avec du yaourt verse dessus.
Nous rejoignons Martina dans la chambre, lui amenant un the et une salade de fruits et les enfants commenceront leur journee de travail.
Comme Etienne a bien avance, il peut faire son controle de instruction civique et morale. Moi, je dois toujours rattraper mon retard en redaction et mise en page.


Dans la petite boite, le fameux riz collant, "sticky rice"
Nous dejeunerons ce midi dans un restaurant proche de ce qu’ils appelent place de la fontaine. De quand date cette fontaine et surtout, depuis quand n’a-t-elle plus coule. Elle doit certainement dater d’une époque revolue, l’ambiance de cette ville fait penser a une colonie abandonnee.
L’apres-midi  se deroule au rythme du travail des enfants.
Nous partirons vers 16 h 45 tous les 3 a la recherche d’un nouveau logement pour le lendemain, 39 dollars ( ou 32 euros) cela depasse notre budget quotidien. Martina reste se reposer. Fort du guide Lonely Planet sous le bras, nous partons a la recherche du guest house perdu. On en a déjà fait quelques unes l’autre soir. Je choisis l’aute cote donc. Une premiere figurant dans le guide, PhonePhadidh. La cour interieure y est, bon point. Nous demandons a visiter une chambre disant que nous sommes 4. Chambre je cite le guide “flambant neuves”, mouais. Simple, assez propre, pourle “flambant”, on repassera. mais pas de chambre pour 4. Prix entre 80 et 100.000 kips la chambre. Si on venait la il nous faudrait prendre 2 chambres. Pas d’internet.
Un peu plus, une autre adresse qui n’est pas dansle guide. Accueil de la dame tres sympa. Tres grande maison. Il y a bien une tres grande chambre en rez de jardin a 70.000 kips mais elle me dit qu’il y a un problem avec la douche, je n’arrive pas exactement a savoir lequel. L’autre chambre que je vois a encore une fois une de ces sdb – toilette tout petit. Dommage. Bien sur pas d’internet.
Je vais voir la Poukhanna guest house, autre gust cite dans le lonely planet : personne a l’accueil. J’attends 2 minutes puis une jeune femme arrive, me passé en trombe et part se planquer dans la maison. J’essaye de lui dire que je cherche quelqu’un pour “infos”. Elle semble tetanisee. Je ne m’attarde pas, je pars dans la cour a la recherche  de quelqu’un. Je vais derriere, je vois qu’il doit y avoir la des chambres. Dans la cour des tas de bois. On fait un feu le soir? Sinon, cela fait un peu depot.  Je retourne devant et  prends la direction du restaurant. Je m’approche, un jeune homme tourne le dos mais il a des souches a factures, il doit bien travailler ici. Je lui explique la situation, il ne comprends pas grand chose en anglais. Il me fera quand meme visiter deux chambres, a priori 65 et 80.000 kips. La catastrophe!! Chambres sombres, la moisissure aux murs. La salle de bain? Dois-je en parler? Un guide doit-il parler de ce genre de maison et lui faire de la publicite? Je repars non pas en courant mais pas loin.
Ce sera le tour ensuite de la mouthong guest house. Il fait quasiment nui maintenant. Elle n’est pas dans le guide. Accueil agreeable. La dame me fera visiter une chambre familiale. En fait elle est occupee par une jeune Laotienne. De la famille? Un premier salon vous accueille. Ok elle laisse trainer ses cigarettes par terre. Dans la chambre a cote, deux lits. Une fenetre dans chaque piece. 70.000 kips la nuit. Pas d’internet. On est a 10 bonnes minutes a pied de la rue ou sont tous les coins internet alignes.
Nous retournerons enfin a la Southida guest house. Le monsieur est toujours la, l’accueil toujours agreeable. Il a une chambre pour demain, mais pas pour samedi soir.
On rentre sans solution a notre hotel.
On evoquera un depart anticipe vers la Thailande. Je me dis que c’est quand meme dommage de quitter le Laos comme cela, on n’est pas sur de bonnes impressions.
Nous restons a l’hotel  Inthira diner. Martina choisira une soupe, excellente, aux oeufs et au poulet.
Les enfants commanderont,  l’ un un hamburger boeuf, l’autre au poulet. Jolis pains, viande assez seche, surtout le poulet, incoupable. Semaine occidentale pour eux après avoir choisi la pizza a Vientiane. Je  commanderai pour ma part un menu Lao. Soupe, Laap, salade Papaye,riz collant, je fais le plein d’epices, mais les plats ne sont pas excessivement epices, c’est tres bon. Dessert chaud avec des morceaux de bananes et du lait de coco.

Bon menu decouverte de la cuisine locale. Bien copieux egalement. Il est accompagne d’un whisky Lao. Cela ressemble plus a un digestif, mais avec le gout de riz. 
Excellent diner a l’Inthira.
Mais la question demeure : Va-t-on rester a Thakhaek ou repartir directement en Thailande ?

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