Bienvenu a notre voyage en Thailande et Laos qui durera 4 mois en tout. Nous sommes partis en novembre et rentrerons en Allemagne, puis en France debut mars. Ce blog est notre moyen de rester en contact et de partager nos experiences. Nous sommes heureux de recevoir des commentaires et des retours, pour savoir que cela vous plait et que vous nous suivez.







mercredi 14 décembre 2011

dimanche 11 decembre :de Mae Suai a Chiang Saen, toujours plus au nord

Dimanche 11 decembre
Reveil vers 7 heures, nous finissons de ranger nos affaires avant de rejoinder la petite troupe d’enfants.  Stephen et Sammy ont déjà fait un aller-retour au marche. Pour le petit dejeuner ils ont rapporte notamment comme des crepes qu’il dit avoir achete a des femmes musulmanes qui font le marche et qui confectionnent ces crepes sur des plaques chaudes. Ce n’est rien de moins que des Msemmen au beurre et miel mais ici presentees roulees. Miam. 5 baht piece. Il semblerait que cela existe egalement avec du chocolat et de la banane, pour 25 bahts.



Voici venu le moment des adieux. Les enfants se pressent autour de nous, on fait les dernieres photos, chargeons les bagages a l’arriere de la voiture comme Maxime et Etienne, je profite pour glisser a Stephen une petite envelope improvisee avec un mot de remerciement,  puis ce dernier nous conduit a MaeSuai pour recuperer le bus pour Chiang Rai.
Un premier bus Green Bus comme celui que nous avions emprunte pour rejoinder Mae Suai s’arrete. Stephen nous dit de prendre Pluto celui qui se dirige vers le centre ville de Chiang Rai. Il s’agit de prendre un bus local, les petits bus bien thailandais, sans air conditionne. Bref, ceux que l’on deconseille generalement aux touristes. Pour nous, aucun probleme. Surtout que dans cette partie de la Thailande et en cette saison il ne fait pas si chaud. Aujourd’hui, le temps est couvert, on a Presque froid, surtout que les portes du bus ne sont pas fermees. Arrives vers 9 h a l’arret  de bus, nous partirons a 9 h 20 ou 25. Nous avons environ 40 a 50 km a faire jusque Chiang Rai.

Bon ok, ces bus ne sont pas bien confortables, meme carrement tappe-cul, mais c’est bien pratique et surtout pas cher du tout.A bord un hotesse chargee d’encaisser mais aussi d’indiquer au chauffeur quand il doit s’arreter et lorsqu’il peut repartir, quand la personne est tout juste descendue ou montee. Pour ces 50 kms et nous 4, nous paierons 100 bahts, soit 2,50 euros.
Nous arrivons a Chiang Rai a 10 h 15. On se met a la recherche du bus pour notre prochaine destination, Chiang Saen. Une hotesse installee devant son bus indique “Chiang Saen, Chiang Saen”. C’est pour nous.  Un bus part dans pas longtemps. On a meme le temps d’aller aux toilettes, toilettes payantes, comme tres souvent ( 3 bahts par personnes). On monte dans ce nouveau bus, toujours tres roots, ces memes bus Thailandais relativement petits mais ou un maximum de personnes peuvent entrer.

Au moins la on est sur d'’etre au milieu de la population locale. L’hotesse nous demandera pour le trajet 74 bahts, les enfants ne payent pas. Moins de 2 euros pour nous 4. Economique le transport thailandais.
(pas tres large la banquette double, n'est-ce pas?)
Nous faisons connaissance au depart de Chiang Rai d’un monsieur Thailandais qui parle tres bien l’anglais. Lorsque je lui demande d’ou lui vient son anglais, il me dit avoir etudie aux Etats-Unis. Il sortira du bus environ 20 mn après le depart.
(autre moyen de transport repandu en Thailande, bel exemple de co-voiturage)

Notre trajet jusque Chiang Saen durera jusque 12 h 15, soit 1 heure 40 environ. On comptait plutot sur 2 h 30 de trajet, c’etait surper rapide. On traverse des paysages de rizieres. Cela me rappelle des images du siècle dernier comme je vois sur le cahier d’Etienne ou sont mis en scene nos paysans de l’epoque. Pas de machine ou tracteur, juste des paysans qui travaillent dans les champs,  avec des outils rudimentaires. Vie difficile et de labeur. C’est a la fois beau par le paysage et cela nous interpelle sur les conditions de travail de ces gens.
Nous voici arrives dans une nouvelle ville. Nous n’avons pas de plan. Nous savons juste que le Mekong est juste la. Ouahh! Le Mekong! Ce nom resonne de tonnes d’aventures et d’exotisme. Et la on y est, le fleuve s’etend juste sous nos yeux. De l’autre cote, le Laos, un autre pays, mince. C’est trop excellent. On decide de dejeuner avant de trouver une guest house, car nous n’avons pas de reservation. On stoppe sur la route principale pour dejeuner.


4 plats classiques, comme on connait et on boit l’eau de la carafe, comme tout le monde.

Regardez bien sur la photo la carafe. Toujours l’expression purement Thailandaise du “same, same but different”. “ Chopper Ware” ( dites le avec l’’accent) au lieu de “Tupperware”. Pas mal, hein? C’est plein de trucs comme celui-ci ici. Resultat de ce petit restaurant , 100 bahts tout rond.
Un peu plus loin,  on Remarque quelqu’un qui fait des gaufres. On lui en prend 2 que l’on se partagera. Elles sont fourrees au fruit et a la creme. Bien bon. 20 bahts les 2 gaufres.
On se met ensuite en marche pour trouver notre guest house. Au bout de la route, le Mekong.


 Comme il n’est pas question de le traverser, on remonte vers le nord le long du fleuve ou l’on a lu que se trouvaient les guest houses. On passe devant une qui ne nous inspire pas beaucoup. Apres 5 minutes de marche, on prend une route a gauche. On longe une pirogue  de quelques 25 m de long pour arriver a une guest house, la “Sa Nae Charn”. Martina part en eclaireur visiter.
On nous propose une chambre pour 400 bahts la nuit, soit 10 euros pour nous 4. On demande au vieux monsieur de l’accueil si on peut avoir de meilleures conditions si on reste une semaine. Si on reste une semaine, on nous fera 7 nuits a 2.500 bahts.  62,50 euros la semaine a 4 personnes. En outré, ici on vous demande de regler  a l’arrivee.
La chambre est vraiment simplement meublee : trois lits de 120 cm, 3 porte-manteaux, un mini meuble pour poser 3 trucs, un meuble sur lequel est pose la tv, tv Toshiba des annees, mais des annees 80. Pas de telecommande, les touches sur lesquelles il faut bien appuyer pour changer le programme, volume avec le bouton que l’on bouge vers la droite ou vers la gauche, ouah, on a vraiment change de siècle, la. De la chambre, on ouvre, le Mekong est a 100 m.

La salle de bain est simple  aussi, tout en un, pas de chasse d’eau mais un bac avec une casserole dedans ou il faut prendre l’eau et la verser dans le toilette a chaque utilisation.
Apres un peu de repos, on part se promener et essayer de trouver des velos a louer et un café internet ou l’on pourra se connecter car on n’a pas de connexion a la guest house ou nous sommes.
Promenade dans la ville. Pas beaucoup de velos, mais un marche couvert, toujours aussi sympa a traverser, on achete des bananes, des phutsa ( sorte de petits fruits verts comme des pommes mais avec un noyau) et des mandarines. C’est toujours aussi agreeable et peu couteux de pouvoir avoir de bon fruits en quantite. Passage au 7/11 pour le lait et retour au guest house. On pose nos affaires et on ressort diner. On a lu que les restaurants s’installaient le long du Mekong le soir. La vision est extraordinaire. C’est un peu, un peu je dis bien car c’est moins vaste avec seulement une quinzaine de stands de restaurants alignes, comme la Place Djema El Fna, au Maroc, ou les restaurants viennent s’installer en milieu d’apres-midi sur la place en respectant un ordre particulier. Un moment il n’y a rien, une heure après, c’est rempli de restaurant. Sur les rives du Mekong, on dine a meme le sol sur des coussins ou sur des tapis.
Faire un choix dans ces conditions est difficile. On en choisit finalement un.
On prend un poissson du Mekong avec ail et poivre, du porc  grille au barbecue pour Maxime, omelette pour Etienne avec en plus une salade de Papaye, epicee bien entendu. Je l’aime bien celle la, meme si j’ai l’impression chaque fois qu’on essaye de me refaire les levres et me nettoyer le canal lacrimal. Comme on a maintenant l’habitude, on garde toujours un peu de riz pour calmer le feu de ces piments.  Bon ok, ce soir on a mange carrement bien gras, ce n’etait pas tres fin. Pas de carte de desserts ici.  
Il faudra une prochaine fois que l’on essaye leurs specialites, poissons ou poulets cuits dans du bamboo.
De l’autre cote de la riviere, cote Laos donc, il fait nuit certes mais on s’affaire toujours a extraire le sable du fleuve et le charger sur les camions. Pas de restaurant sur la rive en face, du sable c’est tout.
Retour guest house après un passage a un petite superette en bas de notre rue pour acheter des gateaux. Au lit les enfants, demain c’est ecole.

sissontipamignons !

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